top of page
Rechercher

Il y a huit ans, John Wall battait son record de points en un match face à Orlando

  • washingtonwizardsf
  • 6 déc. 2024
  • 4 min de lecture

Dans la vie chacun à son guide, pour certains c’est le Routard, pour d’autres le Michelin et pour nous fans des Wizards il s’agit de John Wall. Et il y a huit ans jour pour jour, notre guide avait tout simplement claqué son record en carrière face à Orlando en inscrivant 52 points dans une défaite ça ne s’invente pas. Retour aujourd’hui sur cette magnifique prestation de notre n°2, quelques jours avant les festivités de Noël, il est important de s’offrir des petits cadeaux surtout au regard de la période que l’on traverse cette année.



Nous sommes en 2016 donc, John Wall est le leader incontesté de la capitale américaine avec à ses côtés une des meilleures équipes que la franchise ait eues depuis presque une décennie. En effet, les lieutenants de Jean Mur dans le cinq de départ sont autres que Bradley Beal, Otto Porter Jr., Markieff Morris et bien évidemment Marcin Gortat. Les larmes montent, c’est normal ce sont les émotions. La veille de ce match, Klay Thompson avait inscrit 60 points pour les Warriors, et le 6 décembre c’est donc notre meneur qui s’est illustré. Dans un Verizon Center dégarni (une atmosphère qui a peut changer depuis) l’ancien de Kentucky a fait état de toute sa classe et de toute sa grâce face à une équipe du Magic composée d’Evan Fournier, Bismack Biyombo et Serge Ibaka pour ne citer qu’eux.


Le match en détail à présent, du moins la performance de John car le reste ne mérite pas forcément de s’y attarder. Un début de rencontre discret avec un rôle de meneur à part entière, John se trouve plus à la distribution qu’au scoring histoire de se mettre en jambes. Côté comptable, cela se traduit par quatre passes décisives et dix points marqués en douze minutes. La signature Jean Mur sur pénétration et rapidité dans le handle est là et juste de s’en souvenir donne la chair de poule.


Le deuxième volet de la rencontre ne sera pas plus remarquable que le premier et le load management de la grande fraude Scott Brooks y est pour beaucoup (faut dire faire jouer le gars l’entièreté du Q1 n’aide pas vraiment à performer sur celui d’après). Neuf points donc avec un petit trois et quatre lancers-francs sur quatre tentés viennent clôturer la première mi-temps. La prestation n’est pas folle mais propre au moment de retourner au vestiaire (19 points, 4 passes décisives, 7/13 au tir) mais l’équipe est clairement derrière au score avec 13 points de retard. Du coup, ni une ni deux, Jean Mur s’envoie le pack entier de Gatorade dans le vestiaire sans en laisser la moindre goutte aux copains. Le résultat semble concluant au retour sur le terrain la preuve par les chiffres.


Début du 3ème quart-temps donc, l’ensemble des spectateurs n’ont pas encore regagné leur siège à cause de la file de la buvette un peu trop longue et bien mal leur en a pris. John a envie d’en découdre et ce dit que la rigolade a assez duré, seul problème il sera un peu seul à mener la révolte. Douze minutes de jeu encore une fois (quel génie ce Scott) et résultat 15 points de plus au compteur avec des enchainements à trois points montrant que la main est vraiment chaude. Ajoutez à cela trois passes décisives sur les cinq autres tirs rentrés par l’effectif (oui oui seulement cinq, quand John en marque 15 le reste du roster en marque 14). Cela étant, ça ne permet toujours pas d’inverser la tendance et le quart se finit avec un écart de quinze points en faveur d’Orlando.


Aucune pause pour notre meneur dans cette seconde période, la preuve que le pack de Gatorade est efficace, car Scott le remet illico presto sur le terrain à l’entame du dernier quart. Et on se rend vraiment compte que la digestion est en train de faire son effet. 15 points au Q3 ce n’est pas suffisant et il se dit clairement qu’il peut aller chercher son record de points en un match (qui était de 47 et il en était à 34) et c’est ce qu’il va faire. Il devient incandescent dans la dernière manche et il se trouve un peu mieux soutenu par ses lieutenants (17 points dont 10 de Bradley Beal) mais ce n’est rien à côté de la fin de match taille patron de notre meneur. Il va inscrire la somme de 18 points à 6/10 au tir dont un seul trois points et prouver qu’il est le finisseur hors pair dans la raquette. Ajoutez à cela des fautes en pagaille sur ces pénétrations et vous obtenez ce total exquis. La foule (enfin les gens) présente dans la salle se lève et glorifie son héros du soir qui vient de rajouter cinq points à son record en carrière en mode patron.


Résultat, une défaite sur un score de 116 à 124 mais une immense victoire pour tous les spectateurs présents au bord du terrain. Le record a quant à lui dût être un peu amer pour John mais le record est là. 19 points en première mi-temps, 33 points en seconde (excusez du peu) et un total de 52 points au final, à 58 % au tir et 63 % derrière la ligne, 8 passes décisives et 3 interceptions. Le tout en ne soufflant que cinq minutes et quarante secondes sur le banc, c’est fort, c’est très fort, c’est John Wall tout simplement.


John tu nous manques, ton basket nous manque, et bon nombre de fans des Wizards ont commencé à supporter cette équipe grâce ou à cause de toi (chacun fera son choix). Les blessures ont malheureusement mis un gros coup de frein à ton immense carrière mais nous aimerions tellement te revoir fouler les parquets de la Grande Ligue. En tout cas pour nous tu resteras une légende dont nous gardons en mémoire que les bons moments passés ensemble. Merci John et à très bientôt sur le terrain.


Jules Gesnouin

 
 
 

Comments


©2020 par Wizards France. Créé avec Wix.com

bottom of page