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Le baromètre final des Washington Wizards

  • washingtonwizardsf
  • il y a 3 minutes
  • 15 min de lecture

Ça y est nous y sommes, la fin de la saison régulière de nos chers et tendres Wizards est arrivée. Quatre-vingt-deux matchs joués sur la saison régulière auxquels il faut ajouter cinq matchs de présaison et un All-Star Week-End pour certains. Une rencontre disputée au Mexique, quarante à la maison et quarante-et-une à l’extérieur qui a été clôturée par un magnifique, et improbable, buzzer beater de Bub face au Heat sur le parquet. Dix-huit victoires et soixante-quatre défaites au total et une dernière place de conférence décrochée (mais bon les derniers seront les premiers). Pour autant, nous ne décrochons pas le bonnet d’âne de cette saison car le Jazz a réussi l’exploit, ou le tanking à outrance, pour glaner une victoire de moins que nous. Deuxième pire bilan de la ligue donc, et de grandes chances d’obtenir une bonne place à la Lottery le 12 mai prochain si les dieux du basket sont avec nous et si Adam Argent n’y rajoute pas son grain de sel.


Cette saison se clôture donc sans surprise réelle en matière de classement et nous sommes à la place où nous nous attendions être en début de saison. Cependant tout n’a pas été si terne et sans saveur cette saison et nos hommes ont su parfois nous faire sourire dans ces longs mois d’hiver. C’est pourquoi, comme il fut le cas toute cette saison, si vous nous avez suivis bien entendu, de faire le récap de cette année et non de cette semaine. C’est donc parti pour le baromètre de l’année messieurs dames !


On va essayer d’englober les bonnes et mauvaises performances de chacun des joueurs du roster cette saison, sans oublier ceux qui nous ont quittés en cours de route (on ne t’oublie pas Kyle ne t’inquiète pas) pour en faire un classement.





Justin Champagnie (8,8 points à 51,5 % au shoot et 38,3 % à trois points, 5,7 rebonds, 1 passe, 1 interception, 0,6 contre pour 21,6 minutes de moyenne par match pour 61 matchs joués)


Justin, Justin, Justin, quel plaisir de t’avoir dans notre équipe. Lui qui a débuté la saison avec les Capital City Go-Go pour finir avec un contrat garantit de quatre saisons (contrat en or on le rappelle tellement celui-ci est peu cher) qui lui permet de voir l’avenir avec beaucoup plus de sérénité. Les performances ont été énormes cette saison pour lui la preuve par les différentes prises de chaleur de notre numéro 9 avec 31 points face aux Knicks fin décembre par exemple ou avec les huit double-double enregistrés. En plus des stats, sa volonté permanente de bien faire a été remarquée des deux côtés du terrain. On notera également l’aisance folle qu’il détient pour gober du rebond offensif et driver vers l’arceau pour conclure par un dunk ou bien un lay-up chaloupé. Son efficacité derrière la ligne n’est pas passée inaperçue non plus ce qui a fait de lui un piston offensif redoutable. Excellente saison pour Justin, tu obtiens les félicitations du jury.



Alex Sarr (13 points à 39,4 % au shoot et 30,8 % à trois points, 6,5 rebonds, 2,4 passes, 0,7 interception, 1,5 contres pour 27,1 minutes de moyenne par match pour 67 matchs joués) 


Une belle première année pour Alex qui a fini la saison de bien meilleure manière qu’il ne l’avait débutée. Peut-être un peu haut dans le classement direz-vous, mais il nous faut une part de chauvinisme, et peut-être de favoritisme, pour le numéro deux de la dernière draft. Certes assez brouillon en début de saison (surtout derrière la ligne) Alex a su travailler et corriger en partie ses faiblesses ce qui montre une belle dose de maturité pour son jeune âge et juste ça déjà c’est énorme. Défenseur élite en devenir, il ne lui manque que les muscles pour imposer encore plus ses bashs dans la NBA d’aujourd’hui. Son physique très athlétique lui permet d’avoir également une palette offensive très intéressante et on a à cœur de le voir progresser d’année en année dans notre belle franchise (surtout s’il continue à être épargné par les blessures comme il a su le faire cette saison). Première année validée pour Alex, on attend avec impatience les prochaines.


Kyshawn George (8,7 points à 37,2 % au shoot et 32,2 % à trois points, 4,2 rebonds, 2,5 passes, 1 interception, 0,7 contre pour 26,5 minutes de moyenne par match pour 68 matchs joués)


Alors s’il y a bien quelqu’un que l’on n’attendait pas ici, c’est Kyshawn. Drafté en 24ème position, notre presque français (il est Suisse on le rappelle) nous a étonné pour notre plus grand plaisir. Glue guy en chef de cette équipe, très présent sur l’homme en défense et redoutable offensivement à plusieurs reprises, lorsque les planètes du basket étaient alignées, c’est clairement une franche réussite. La défense reste son véritable maitre mot et qu’importent les éventuels loupés de l’autre côté du terrain, Kyshawn a toujours su rester en place sur ses appuis pour embêter les offensives adverses. En plus de tout cela, son côté grande gueule a fait vriller les neurones de certains de ses adversaires ce qui montre une confiance en soi très importante à seulement 21 ans. Pas trop de gruyère cet été et on repart sur les mêmes bases la saison prochaine Kyshawn.



Jordan Poole (20,5 points à 43,2 % au shoot et 37,8 % à trois points, 3 rebonds, 4,5 passes, 1,3 interceptions, 0,4 contre pour 29,4 minutes de moyenne par match pour 68 matchs joués)


Qu’il est loin le JP de l’année passée franchement, ce JP 2024-2025 était rayonnant de plaisir mais également d’efficacité. Tout simplement sa meilleure saison en termes de scoring, en pourcentage à trois points mais également en interceptions par match. L’état d’esprit était celui que l’on attendait de lui : leader et mentor et il a réussi cela avec brio. Pas forcément en constance chaque soir, qu’importe l’envie et la détermination était là. En plus de cela, il nous a offert de magnifique « Poole Party » à plusieurs reprises dans la saison avec dix matchs avec plus de trente points inscrits comme face aux Nuggets en décembre avec 39 points (et la win face à Jokic) où les 42 points inscrits face aux Spurs en novembre ou encore les 45 points marqués face aux Cavs au mois de février. Keep going JP, l’avenir s’annonce radieux à DC.




AJ Johnson (9,1 points à 38,1 % au shoot et 24,7 % à trois points, 2,4 rebonds, 3,1 passes, 0,5 interception, 0,1 contre pour 27 minutes de moyenne par match pour 22 matchs joués)


AJ est clairement la bonne pioche de la dernière trade deadline. Arrivé dans le package en échange de Kyle Kuzma on ne savait pas trop quoi penser de ce rookie drafté en 25ème position mais rapidement on a commencé à se dire que c’était clairement un steal. Très peu utilisé par Milwaukee en début de saison régulière, Brian l’a rapidement responsabilisé avec onze titularisations sur l’ensemble de ces matchs joués (soit 50 %). Très athlétique et très explosif dans son jeu, il dynamise rapidement l’attaque des Wizards par des dunks de fou furieux et une énergie débordante. Lorsqu’on le regarde jouer on a l’impression qu’il est monté sur des ressorts et ça se vérifie dans les conclusions d’alley-oop. Il y a aussi eu pas mal de déchets certains soirs mais on se dit que c’est la jeunesse et que le boulot qu’il fera cet été pourra corriger en partie cela. Très bonne pioche en tout cas, il faudra confirmer la saison prochaine dorénavant.


Jonas Valanciunas (11,5 points à 54,7 % au shoot et 25,9 % à trois points, 8,2 rebonds, 2,2 passes, 0,4 interception, 0,6 contre pour 20,1 minutes de moyenne par match pour 49 matchs joués)


JV n’est plus des nôtres mais JV a été longuement un Wizard cette saison. Parti à Sacramento à la trade deadline, notre pivot letton aura rendu de précieux services à notre équipe. Légèrement mentor d’Alex et surtout parfaitement intégré dans son rôle de vet’ parmi les rookies, JV aura été ce guide dans les premiers pas de notre jeune pousse. Toujours présent pour prendre des rebonds et inscrire sa dizaine de points par match, il aura été précieux pour ne pas dépérir dans la peinture. Merci pour les travaux JV !



Bilal Coulibaly (12,3 points à 42,1 % au shoot et 28,1 % à trois points, 5 rebonds, 3,4 passes, 1,3 interceptions, 0,7 contre pour 33 minutes de moyenne par match pour 59 matchs joués)


C’était la seconde année de BC in DC et on peut dire qu’elle a débutée tambour battant avant de retomber comme un soufflé qui refroidit. Plus en vue que la saison dernière, fort heureusement, Bilal n’aura pas réussi à faire taire toutes les critiques à son égard pour autant. Beaucoup plus impliqué et responsabilisé dans le jeu des Wizards (titulaire à chaque match joué), Bilal aura tout de même eu du mal à step up vis-à-vis de la saison passée. Défenseur hors pair (ça ne bouge pas) on aurait aimé le voir plus incisif du côté de l’attaque et également plus adroit derrière la ligne à trois points. Cependant, tout n’est pas à mettre à la corbeille, loin de là, et certaines soirées étaient superbes à l’image des matchs face à Atlanta (en début de saison) et aux Cavs mi-décembre où il a inscrit à chaque fois 27 points. Également plus complet dans son jeu, il a réussi à décrocher le premier triple-double de sa jeune carrière face aux Nets avec onze points, dix rebonds et onze passes le 5 février dernier. Il y a du boulot à faire cet été pour essayer de passer ce cap et devenir le joueur fantastique qu’il peut devenir.


Bub Carrington (9,8 points à 40,1 % au shoot et 33,9 % à trois points, 4,2 rebonds, 4,4 passes, 0,7 interception, 0,3 contre pour 30 minutes de moyenne par match pour 82 matchs joués)


Une saison en demi-teinte pour Bub où le manque de régularité a été le terme le plus utilisé pour évoquer cette saison de rookie. Capable de sortir des masters class de haut vol certains soirs mais aussi capable de ne rien proposer pendant des matchs entiers. Il n’en reste pas moins un joueur sur lequel il faudra compter dans les années futures car son handle est déjà très efficace alors qu’il se trouve au point de départ de sa carrière dans la grande ligue. Autre point très positif a noté est en lien avec son shoot mi-distance qui se trouve être très efficace quand bien même le défenseur adverse est proche de lui. Enfin, sa présence sur le parquet dans chaque match de la saison prouve sa robustesse physique et sa détermination (c’est d’ailleurs le seul joueur du roster à pouvoir se targuer d’avoir réussi cette performance). Une saison où Iron Man a donc soufflé le chaud et le froid mais à montrer de beaux espoirs pour la suite.


Tristan Vukcevic (9,4 points à 49,6 % au shoot et 37,3 % à trois points, 3,7 rebonds, 1,1 passes, 0,3 interception, 0,7 contre pour 14,7 minutes de moyenne par match pour 35 matchs joués)


Surtout utilisé en fin de saison, notre pivot serbe nous a montré de belles séquences dans les dernières rencontres de la saison. Une capacité offensive intrigante alors que son impact défensif peine tout de même à être au niveau mais reste en amélioration vis-à-vis de la saison dernière. Son utilisation avec Sarr dans la peinture demeure intéressante et lui a permis d’obtenir des shoots ouverts qu’il a su parfaitement concrétiser. Deux matchs sortent du lot cette saison, le premier face aux Sixers le 9 avril avec 24 points marqués et le second dans le dernier match de la saison face au Heat avec 28 points et 11 rebonds au final. On bosse la condition physique cet été et peut-être que la saison prochaine réservera de nouvelles belles surprises.



Marcus Smart (9,3 points à 44 % au shoot et 39,2 % à trois points, 1,9 rebonds, 2,5 passes, 1,1 interceptions, 0,2 contre pour 18,7 minutes de moyenne par match pour 15 matchs joués)


Peu utilisé par Brian Keefe à la suite de son arrivée à la trade deadline, Marcus a tout de même démontré son aisance naturelle du côté de la défense. En plus de cela, il a été un véritable mentor pour l’ensemble de l’équipe pour aider ses petits copains à progresser en défense. Un rôle de vet’ assumé et des conseils donnés aux plus jeunes et même un peu moins jeune (coucou JP), il aura porté son costume avec professionnalisme. Sous contrat encore la saison prochaine, on se demande s’il passera l’été mais s’il reste avec nous ça sera que du plus pour notre jeune garde. Profite de l’été Marcus, tu ne dois pas être trop courbaturé, et rendez-vous au training camp (si tu es toujours avec nous bien entendu).


Jared Butler (6,9 points à 48,3 % au shoot et 36,6 % à trois points, 1,3 rebonds, 2,6 passes, 0,4 interception, 0,2 contre pour 11,3 minutes de moyenne par match pour 32 matchs joués)


Jared n’a pas survécu à la trade deadline mais il aura été une bonne confirmation à la suite de la saison dernière. Pas extravagant dans son jeu mais très souvent juste dans ses choix offensifs et défensifs, il fut un joueur solide et constant qui a pu apporter de belles promesses. On a cru un moment donné, s’il n’avait pas fait ses valises pour Philadelphie, qu’il puisse décrocher un contrat garanti mais il n’en fut rien. Bon courage pour la suite de ta carrière, merci pour les services rendus à l’équipe tu es et restera un joueur aimé par la franchise qui aura su enflammer le parquet des Sixers (tiens tiens) au début du mois de janvier avec 26 points inscrits.


Richaun Holmes (7,4 points à 64,7 % au shoot, 5,7 rebonds, 1,4 passes, 0,3 interception, 0,7 contre pour 17,2 minutes de moyenne par match pour 31 matchs joués)


Assez peu utilisé cette saison, Richaun aura eu le mérite d’être performant lorsqu’on aura eu besoin de lui. Remplaçant de luxe sur le poste de pivot, il aura réussi à combler les absences de ses compères de la peinture avec panache et brio. Véritable underdog sur le parquet il a sorti les bras et des mimiques bien gangsta pour faire peur à ses adversaires. Solide au rebond et dans son shoot près du cercle, on n’en attendait pas forcément plus de lui mais ce qu’il nous a proposé a été à la hauteur de nos attentes. Pas sûr de le revoir avec un maillot Wizards la saison prochaine donc merci par avance pour ton boulot et ton exemplarité.




Khris Middleton (10,7 points à 41,3 % au shoot et 27,7 % à trois points, 3,7 rebonds, 3,4 passes, 1,3 interceptions, 0,2 contre pour 22,1 minutes de moyenne par match pour 14 matchs joués)


Seulement quatorze matchs joués pour Middleton entre la trade deadline et la fin de la saison. On savait que sa santé était un sujet épineux dans sa venue et notre staff a pris le moins de risque possible au cours de la fin de la saison. Lors des matchs qu’il a disputés, il n’a jamais dépassé les 25 minutes de jeu ce qui explique aussi en partie son manque d’efficacité et surtout d’impact sur le terrain. Les statistiques ne sont pas mirobolantes et c’est surtout son pourcentage derrière la ligne à trois points qui étonne au regard du profil du joueur. On espère que les pépins physiques seront mis de côté l’année prochaine afin qu’on puisse exploiter les connaissances et l’expérience de notre vet’.


Colby Jones (8,7 points à 46,6 % au shoot et 30,8 % à trois points, 4,3 rebonds, 2,5 passes, 1,3 interceptions, 0,4 contre pour 25,7 minutes de moyenne par match pour 15 matchs joués)


Peu utilisé après son arrivée à la trade deadline en provenance de Sacramento, Colby est allé faire ses armes en G League et il a pu laisser éclater toute sa classe. Très vite après ça, Brian lui donne sa chance dans l’effectif grâce aussi à une rotation diminuée en fin de saison. Cela lui permet d’empocher de grosses minutes tant son aspect défensif est indéniable (quatre matchs avec trois interceptions) et son coup de chaud face à Utah avec 24 points au compteur (à 9/11 au tir dont 4/4 à trois points) démontre également des aisances offensives très intéressantes pour la suite du projet Wizards. Se trouvant seulement dans sa deuxième année dans la ligue, on peut aisément penser qu’il s’inscrira dans la reconstruction s’il arrive encore à hausser son niveau de jeu la saison prochaine.



Corey Kispert (11,6 points à 45,1 % au shoot et 36,4 % à trois points, 3 rebonds, 1,7 passes, 0,4 interception, 0,2 contre pour 26,3 minutes de moyenne par match pour 61 matchs joués)


C’est un peu la déception de cette saison du côté des Sorciers. Corey a eu du mal, beaucoup de mal même à rentrer dans sa quatrième saison NBA. Lui qui a décroché en début de saison un contrat de quatre ans, qu’on pensait en or sur le point de vue financier, il n’a pas su passer le cap pour indiquer que le bon choix avait été fait par la franchise. Un shoot à trois points clairement rouillé et des drives vers le cercle beaucoup trop prévisibles pour les défenses adverses et on obtient les pires statistiques depuis ses débuts sous notre maillot. Plus souvent surnommé Corey Casper qu’autre chose, on a l’amère sensation qu’il a atteint son plafond de verre et qu’il ne progressera plus tellement que ça. Une grosse remise en question est à prévoir cet été sur sa manière de jouer sinon il y a de fortes chances qu’il ne finisse pas la saison prochaine sous nos couleurs. Affaire à suivre donc.


Malcolm Brogdon (12,7 points à 43,3 % au shoot et 28,6 % à trois points, 3,8 rebonds, 4,1 passes, 0,5 interception, 0,2 contre pour 23,5 minutes de moyenne par match pour 24 matchs joués)


Absent en début de saison pour cause de blessure au doigt, Malcolm devait servir de guide pour notre jeune pousse. Pourtant ce ne fut pas le cas, ou très peu, hasardeux dans ses choix des deux côtés du terrain, un shoot longue distance exécrable et pas toujours dans le rythme vis-à-vis du reste de l’équipe on en attendait plus de lui surtout quand on regarde son CV. On peut facilement se dire que ce ne sera pas une grosse perte de ne plus le voir la saison prochaine, car on doute fortement que notre Front Office lui offre un nouveau contrat.


Kyle Kuzma (15,2 points à 42 % au shoot et 28,1 % à trois points, 5,8 rebonds, 2,5 passes, 0,6 interception, 0,2 contre pour 27,7 minutes de moyenne par match pour 32 matchs joués)


Ah Kyle « fucking » Kuzma tu nous en auras sorti des belles cette demi-saison. Parti du côté du Wisconsin pour former un big three (non on déconne), il aura été un fardeau pour lui-même et pour l’équipe. N’oublions pas les saisons passées pour autant, là où il se montrait efficace et performant mais cette saison il ne voulait plus être ce joueur. Pas prêt à endosser ce costume de leader-mentor pour les jeunes, Kyle a fusillé aussi bien par son shoot calamiteux que par ses déclarations pas toujours très classes on doit le dire. Forceur sous tous ses aspects, on ne regrette clairement pas son départ. Bon vent à toi et merci pour les services rendus ces dernières années mais pas celle-ci !




Anthony Gill (2,5 points à 48,9 % au shoot et 32,3 % à trois points, 1,3 rebonds, 0,3 passe, 0,2 interception pour 7,8 minutes de moyenne par match pour 51 matchs joués)


Cinquième saison pour notre doyen au genou posé au sol. Véritable homme de vestiaire on se demande tout de même s’il a d’autres qualités sur le plan sportif. Passons la plaisanterie, Anthony reste un joueur apprécié et déterminant pour le vestiaire et il contribue en grande partie à la bonne entente du groupe et c’est déjà quelque chose de très important. Pas grand-chose à dire sur le jeu en lui-même, on sait juste qu’il sera encore de l’aventure pour sa sixième saison sous notre maillot. Passe un bel été Antho, et on se revoit au training camp.


Johnny Davis (2,4 points à 41 % au shoot et 24,1 % à trois points, 1,1 rebonds, 0,3 passe, 0,4 interception, 0,2 contre pour 7,1 minutes de moyenne par match pour 34 matchs joués)


Johnny ne sera plus jamais un Sorcier de DC, et on se demande d’ailleurs s’il en a été un ne serait-ce qu’une journée. Véritable erreur de draft à la base, l’ancien staff à tout de même du sang sur les mains tellement ils ont réussi à lui casser son shoot qui n’était pas tout à fait top de base. On sentait petit à petit que Johnny prendrait la porte et on peut dire que son départ a été fait par la plus petite qu’il soit. Transféré à la trade deadline du côté de Memphis, où il a été coupé dans la foulée, il se trouve désormais sans club pour tâter la balle orange. On doute sérieusement d’un retour au sein de la ligue la saison prochaine mais pourquoi pas du côté de l’Europe, on suivra ça de loin.


Marvin Bagley III (4,9 points à 53,5 % au shoot et 20 % à trois points, 2,9 rebonds, 0,4 passe, 0,4 interception, 0,3 contre pour 8,7 minutes de moyenne par match pour 19 matchs joués)


Cette saison était un peu celle de la fin du côté des Wizards pour Marvin, relégué à un poste de troisième option au poste de pivot derrière Alex Sarr et Jonas Valanciunas, il n’aura jamais vraiment pesé sur les rencontres auxquelles il a participé mais qui s’explique par un temps de jeu très faible, le plus faible de sa carrière même. Difficile donc d’en tirer quelque chose. Seule performance notable face à Memphis (qui a récupéré notre joueur à la trade deadline, il n’y a pas de hasard) avec 20 points inscrits, 7 rebonds et 3 contres en 25 minutes jouées. A par ça on peut dire qu’il aura chauffé sa place sur notre banc.



Patrick Baldwin Jr (2,1 points à 51,5 % au shoot et 52,4 % à trois points, 1 rebond, 0,1 passe, 0,1 interception, 0,1 contre pour 4,6 minutes de moyenne par match pour 22 matchs joués)


Beaucoup moins utilisé que la saison passée, PBJ n’aura jamais vraiment pu convaincre qui que ce soit de son efficacité. Pas un match au-dessus de dix points, un seul match au-dessus de dix minutes jouées et un au revoir à la trade deadline sans réelle saveur. Il peut se consoler en se disant qu’il disputera les playoffs avec les Clippers mais surtout pour rester assis sur le banc de touche.


Saddiq Bey


Saison blanche dans la ville de la Maison-Blanche ça ne s’invente pas. On espère tout de même que la rééducation se passe bien.


JT Thor (3,9 points à 36,4 % au shoot et 20 % à trois points, 3,8 rebonds, 0,5 passe, 0,5 interception, 0,5 contre pour 18,8 minutes de moyenne par match pour 11 matchs joués)

Jaylen Martin (5,8 points à 41,7 % au shoot et 27,3 % à trois points, 3,4 rebonds, 1,3 passes, 0,7 interception pour 18 minutes de moyenne par match pour 13 matchs joués)

Jalen McDaniels (0,3 passe, 0,3 interception pour 1,8 minutes de moyenne par match pour 4 matchs joués)


On remercie nos trois pigistes pour leur présence en fin de saison (sauf pour Jalen) lors des matchs où il nous fallait des peintres pour combler le roster. Retour en G League dès la saison prochaine ou ailleurs pour eux de manière quasi certaine. Mais bon merci quand même les gars.

 

C’est donc ici que s’achève notre saison 2024-2025 avec cette revue d’équipe. Chacun se fera son avis en tout cas voici le nôtre, et désormais nous gardons les yeux rivés sur la date du 12 mai prochain pour savoir quel futur crack rejoindra potentiellement nos rangs à l’aube de la saison prochaine. Savourons les playoffs des autres équipes et n’ayez crainte bientôt notre heure viendra on en est sûr.


Jules Gesnouin

 
 
 

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