top of page
Rechercher
Quentin Lambert

[DEBRIEF] WIZARDS - BULLS : LES JOURS SE SUIVENT ET...CA FOUT LES BULLS

Dernière mise à jour : 10 janv. 2021

Résumé :


“Le clown érige l’imbécillité au rang d’art. Il vous invite à faire ce que vous voulez, comme vous le voulez, à la seule condition que ça plaise au public.” John Wright


Scott Brooks est un homme à tout faire au sein du Cirque Wizards Pinder, il endosse le rôle d’Auguste, clown au nez rouge, grotesque et loufoque ; celui de Monsieur Loyal, présentateur fidèle et fier de présenter les pitreries des artistes ; enfin un véritable artiste à part entière, funambule, qui avance dangereusement au bord du précipice, composé de néant tactique et de soupirs houleux.

Au crépuscule d’une année 2020 particulière, la NBA a décidé de nous offrir un final en apothéose, comme pour mettre un point d’honneur à ces temps maudits. Deux matchs contre les Chicago Bulls, un Jordanico d’alcoolo, un clashitco parmi les heures les plus sombres de la NBA moderne. Retour sur un match qui ne restera pas dans les mémoires collectives. Rappelons-nous de ce jour, comme celui où le basket a réussi à trouver un point positif à la maladie d’Alzheimer.




Pour parler du match, je vous propose un petit débrief Made in DC. A savoir, un débrief fait de bric-à-brac ou plutôt de briques et de Brooks. On commence l’article en ennuyant le lecteur. Il fait froid en ce moment dehors ? Ouais c’est l’hiver, normal. C’est chiant le COVID aussi. Bon, ensuite, c’est journée portes ouvertes en défense. Pour ceux que ça intéresse, je m’appelle Quentin, j’ai 24 ans, mon numéro de téléphone est le…. Voilà, comme ça, tout le monde peut entrer et sortir comme bon lui semble dans ma tête. (Déconseillé à ceux qui ont peur du vide) Ensuite, on y met aucune intensité. Flemme d’écrire cet article avec un bon orthographe. Jézit a finire kom sa pourre ke vs imajinié bi1 mont sent-y-ment deuxvents leu PéCé 7 nui. Ensuite, qu’avons-nous besoin pour bien vous faire sentir l’atmosphère de la rencontre ? Ah oui, quelques détails du match, quand même. Les Bulls ont dominé du début à la fin, on a couru derrière le score 95% du match. Le score est trompeur, on dirait une rencontre serrée mais on a pris un blow-out à domicile par une des pires équipes de la ligue. (Y a nous derrière, n’abusons pas). LaVine est un bon joueur de basket, pas Ish Smith. L’eau ça mouille, le feu ça brûle. Allez, ne perdons pas de temps à résumer la rencontre, la vie est courte, et nous n’en avons qu’une seule, ça serait dommage de perdre 2 minutes pour ça. Passons directement au résultat : 115-107 pour les Bulls. Place à l’analyse individuelle, préparez les combinaisons, je vais sortir le lance-flamme comme si j’avais 6 étoiles sur Vice City.



Ce que l’on a aimé :


· Avdija, le patron défensif de l’équipe. C’est moche pour un rookie, pas (re)connu en premier lieu pour ses qualités défensives. Il gueule comme un vétéran pour que les joueurs se placent. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de cette situation. En tout cas, merci Deni.


· Bertans, seul joueur avec Beal à vouloir provoquer des lancers. Etonnant pour un catch and shooter d’obtenir 5x plus de lancers qu’un meneur slasher ?


· Le mid-range de Westbrook efficace.


· Les 0 minutes de Robinson sur le terrain.



Ce que l’on a moins aimé :


· L’attaque dégueulasse. Même dégueulasse est un mot trop propre pour définir cette immondice. Pas un malheureux Pick and Roll dans le match. En même temps logique, on ne dispose pas d’un meneur explosif et d’un pivot doté d’une bonne mobilité. Oh, wait…


· Mathews 1 minute sur le terrain, Gill 3 minutes. Sympa si t’as pas de minuteur pour cuire ton œuf à la coque.


· La régularité des Wizards dans certains secteurs : 19 turnovers, le fait d’envoyer 32 fois sur la ligne l’adversaire, détruire la vie des CM.


· La cold-night au tir de tous les joueurs ou presque à 3-points.


· Perdre contre une équipe nulle en défense et pas terrible en attaque. Mais plus que de perdre, on a l’impression qu’ils n’ont jamais été en mesure de gagner.


· Westbrook, qui pendant 5-6 minutes a cherché à valider sa 9ème et 10ème passe plutôt que de jouer comme le jeu l’invitait à faire. Bravo Russ, t’as eu ton TD, t’es content ? On peut jouer au basket maintenant ?


· Le body-language de Beal. Inquiétant, déprimant.





Notre MVP de la soirée :


· Deni Avdija : 26 minutes pour notre rookie. Le temps d’empiler 9 points (3/6 au tir, dont 3/5 derrière l’arc), 4 rebonds, 4 passes, 2 interceptions et 1 block. Mais plus que les stats, c’est son activité constante sur le terrain qui nous épate. Une lueur d’espoir dans ce marasme ambiant collectif. Deni reste trop sous-utilisé pour ses capacités en attaque. Un vrai facilitateur de jeu, un vrai QI basket. Une défense à l’européenne. Que dire ? On est ultra heureux de l’avoir dans nos rangs (Outan).



Notre déception de la soirée :


· L’équipe entière. Difficile de ressortir un joueur nul, plus nul que les autres. Chacun a apporté sa petite pierre à l’édifice dans cette bouillie de basket. L’année dernière, nous perdions mais c’était un peu fun, là je prends plus de plaisir pour mon examen de la prostate que devant mon PC. La défense ? On savait que les portes étaient plus ouvertes que les cuisses des filles de joie dans un bordel des pays de l’Est. Là, même en attaque, c’était le néant absolu. De temps en temps on donne la balle à Beal et on attend de voir, d’autres fois on fait tourner la balle comme au handball derrière la ligne à 3 points, sans créer de décalage évidemment, enfin parfois, les non-porteurs de balle attendent figés, l’impression de voir un 1, 2, 3 soleil sur le terrain, à la différence près que le soleil, au moins, est rayonnant.



Nos notes :


· Deni Avdija : 6/10. (Cf. « MVP »)


· Russell Westbrook : 4.5/10. 21-15-11, nouveau triple-double, des % corrects mais pas bon en défense, et a trop forcé les stats pendant 5-6 minutes alors qu’on devait impérativement revenir au score.


· Bradley Beal : 4/10. 29 points, 4 rebonds, 3 passes, 2 interceptions, 1 block. Des statistiques encore une fois exceptionnelles mais un Bradley moins impliqué en défense que lors des premiers matchs et un body-language CATASTROPHIQUE. N’a pas fait non plus les meilleurs choix sur certaines séquences.


· Davis Bertans : 5/10. 20 points pour le letton. Son tir à 3 points n’est pas encore là, tous ses shoots sont trop courts. C’est normal, il a repris après les autres, on peut observer un petit manque d’explosivité verticale quand il tire, qui explique ses shoots un peu courts. En conférence, il annonce n’être qu’à 60-70% de ces capacités physiques. A eu le mérite d’aller chercher des lancers (9/9) à défaut de viser juste. En défense, il commet trop de fautes sur pénétration adverse.


· Isaac Bonga : 4.5/10. 15 minutes, le temps de choper 4 rebonds. Bon en défense mais n’a rien pu proposer de plus. Si on m’avait dit l’année dernière que j’allais réclamer des minutes de Bonga…


· Troy Brown Jr : 2/10. La grosse déception de ce début d’année. Après sa magnifique bulle, les attentes étaient hautes. La chute n’est que plus difficile.


· Thomas Bryant : 2.5/10. En foul-trouble, comme toujours. N’a rien apporté en défense, invisible en attaque. 4 ballons perdus alors qu’il touche très peu la balle. Mauvais match.


· Robin Lopez : 4/10. Per Mertesacker est plus rapide que lui. Pas de sa faute pour autant si Brooks aime l’aligner dans une line-up avec 3 meneurs et 1 arrière et où t’es censé courir.


· Raul Togni Neto : 2/10. N’a rentré aucun tir à 3 points (0/6), pourtant plusieurs fois il était wide-open.


· Ish Smith : 3.5/10. Quelques efforts défensifs à souligner, le néant offensivement.


· Anthony Gill : Non-noté. 3 minutes, le temps de mettre un 3-points et d’être à 100% au tir sur sa carrière NBA.


· Garrison Mathews : Non-noté. Est rentré pour 25 secondes. Ça fait donc 25 secondes de plus que sur les 3 premiers matchs réunis. Brooks voulait sûrement effectuer un changement pour faire défiler le chrono et conserver ensuite le ballon au poteau de corner.



Le prochain match ? Le 31 décembre à 23h, contre les Bulls à nouveau. Avec un peu de chance, y a moyen qu’on prenne un Buzzer-Beater de Mi-Temps par Lavine à 00h.



Quentin et l’équipe Wizards France

596 vues0 commentaire

Comments


bottom of page