Grâce à leur 8e place accrochée au bout du suspens lors d'une fin de saison onirique, les Wizards avaient l'opportunité de se qualifier directement en Playoffs lors d'un match couperet face aux Celtics. Malheureusement, ce match a été un petit fiasco.
Retour sur le match contre Boston
En l'absence de Jaylen Brown et avec un Kemba Walker diminué, Washington semblait favori dans cette rencontre. Mais c'était sans compter l'inénarrable capacité qu'a cette équipe quand il s'agit de se saborder. 118 - 100, les Celtics ont dominé à partir du retour des vestiaires grâce à un très gros run 20 à 4 pour commencer le 3e QT. Malgré les efforts de certains de nos joueurs et une meilleure défense (en dehors des fautes...), les Wizards n'ont pas réussi à revenir.
Avant de distribuer des tartes, donnons des bons points. Beal a été consistant malgré une réussite au tir un peu faible (en même temps si on lui sifflait les lancers qu'il mérite il aurait eu moins de tirs ratés) et il a répondu présent malgré les doutes qui pesaient sur son ischio. Gafford a joué de très bonnes minutes et a dominé une raquette de Boston qui a été orpheline de Robert Williams en début de 3e QT. Ish Smith a aussi été très bon, à la fois en étant présent au rebond et en attaquant un cercle mal défendu par les Celtics. Il a vraiment excellent en première mi-temps avant de devenir muer en seconde. Dommage ! De leur côté, Mathews et Hutchison ont été très corrects chacun dans son registre. Enfin, Hachimura a été vraiment bon mais il s'est rapidement retrouvé en foul trouble puisque les 3 hommes en gris avaient le sifflet facile pour Tatum.
Vous aurez besoin de 6 pommes Golden, d'une pâte brisée, d'un peu de beurre et d'un sachet de sucre vanillé. 30 minutes au four thermostat 7, laissez refroidir et faites 8 parts pour partager entre amis. Vous l'aurez compris, on va distribuer tes tartes !
On partage la première part entre notre Ukrainien et notre Brésilien préférés : Alex Len et Raul Neto. Premier problème, encore faut-il les trouver sur le terrain parce qu'ils ont été complètement invisibles cette nuit. Le pivot a commencé son match en faisant une passe dans le public avant de se faire contrer comme un nul par Robert Williams sur un flotteur sans envie, tout un symbole ! Concernant le meneur, on ne sait même pas s'il a commencé son match. 17 minutes de temps de jeu et pas une action en mémoire. Vous êtes sûr qu'on n'était pas 4 sur le terrain ?
Deuxième part : Davis Bertans. Imagine, tu es un shooteur unidimensionnel qui se fait cibler en défense et que tu es dans un soir sans mais que tu forces quand même. Bien joué, si c'est le cas tu es un sniper letton qui vient de prendre 80 millions $ sur 5 ans. 0/7 de loin, dont un shoot à 8-9 mètres en début de possession sur la tronche de Kemba alors qu'il était déjà à 0/4. Cette nuit il a joué avant un jersey blanc et vert.
Troisième part : Russell Westbrook. Difficile de ne pas être déçu par sa prestation quand on sait de quoi il est capable. Ce match a une fois de plus mis en lumière ses problèmes de prise de décision au scoring. Non Russell, prendre des pullups à 3 points et des mi-distances contestés ce n'est pas ce qu'on attend d'un slasher aussi dominant. C'était à lui d'accélérer le jeu, de demander des écrans et d'aller punir le secteur intérieur faiblard de Boston. Mais au lieu de ça, on s'est ancré dans un faux rythme dans lequel les Celtics ont pris le meilleur et Westbrook a balancé des long-2 désastreux.
Les 5 parts restantes : Scott Brooks. Il est franchement difficile de ne pas le détester. Ce match a été une disasterclass de A à Z pour la mascarade qui nous sert de coach. Des rotations éclatées, Ish Smith et Beal qui se relaient pour défendre sur Tatum, la mauvaise gestion des temps-morts et des passages catastrophiques en défense de zone, Scott Brooks est un des seuls coachs encore en poste capable de s'outcoacher lui-même et ça force le respect. Bah oui, alors que ça fait 5 ans qu'il fait le pitre sur le banc de Washington il n'est pas encore viré, il doit sûrement avoir la compétence éloquence ou illusion à 100. En parlant d'illusion, Bonga, Hutchison, Gill et Mathews ont dû incanter un sort d'invisibilité au moment où Brooks a préparé ses rotations. Dommage, c'est pas dit qu'ils auraient fait un moins bon travail que Bradley Beal et Ish Smith sur Tatum. Scottie je te hais tellement, tu ne peux pas savoir à quel point !
Enfin un petit coup de gueule sur l'arbitrage. Disons que ça s'est un peu vu. C'était même carrément flagrant. Ça n'aurait pas forcément changer le cours du match mais ça m'aurait au moins empêcher de me coucher la boule au ventre et les dents serrées de rage. Fin du billet d'humeur.
Le match de la dernière chance : Washington - Indiana
Puisque les Wizards avaient atteint la 8e place, ils avaient le droit à un faux-pas. Celui-ci a été effectué contre Boston, maintenant il va falloir assurer contre Indiana. Suite à un non-match de basket face à une équipe de Charlotte qui avait vraisemblablement déjà réserver ses billets d'avion pour les Bahamas, les Pacers se sont imposés sans forcer 144 à 117 quelques minutes avant le début de Boston - Washington. Ils ont été on ne peut plus efficaces en profitant d'une défense des Hornets complètement inexistante avec 55% de réussite au tir. Malgré sa restriction de minutes, Brogdon a été excellent, McConnell a une fois de plus proposé un excellent basket, Sabonis a dominé, Brissett a mis des points faciles et les shooteurs ont mis 3 points sur 3 points.
On les affrontera dans la nuit de jeudi à vendredi à 2h du matin. La clé du match sera sûrement de réussir à limiter Sabonis en mettant Gafford dessus et d'être bien concentrer afin de ne pas laisser trop de tirs faciles à leurs shooteurs. Ils en auront puisque le trio Sabonis-McConnell-Brogdon peut voir les joueurs libres en un coup d'œil, mais il ne faudra pas les laisser imposer leur style de jeu. Heureusement pour nous, ils semblent assez facilement prenables en transition, espérons que Westbrook, Beal et Ish Smtih mettront des coups d'accélérateur quand ils le pourront.
Cette saison, on les a battu sur les trois matchs que l'on a joué contre eux et Westbrook a fait d'excellentes performances à chaque fois (27.3 points, 20 assists et 18 rebonds de moyenne, 50/53/83 au tir contre eux). Une occasion pour lui d'être la bête noire officielle des Pacers sur cette saison ? Espérons-le.
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