Les Washington Wizards après deux victoires consécutives contre les Pacers en opener puis les Bulls à domicile se rendaient à Cleveland pour affronter les Cavaliers qui affichaient un bilan de 1-1. Les Cavs quant à eux ont perdu leur saison opener contre Toronto dans un match serré qui s’est joué dans le money-time. Néanmoins, ils ont très bien rebondi et sont allés gagner à Chicago contre les Bulls.
Fait important à noter : les Cavaliers ont joué la veille à l’extérieur, ils étaient donc en back to back.
Le match s'annonçait alors serré et les deux équipes pouvaient espérer une victoire.
Déroulé du match :
Washington a excellemment bien débuté le match avec Porzingis très efficace, Beal très investi, de la bonne défense, des interceptions, un bon mouvement des balles et des shoots qui rentrent. Temps mort demandé par J. B. Bickerstaff, 13-3 pour nos Wizards, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, on semble dominer la partie et on espère durer ainsi. Malheureusement les Cavs reviennent progressivement dans le match grâce à notamment leur nouveau co-franchise player a.k.a Donovan Mitchell. C’est à ce moment précis que notre coach bien aimé nous sort les titulaires et fait rentrer une full bench lineup avec (tenez-vous bien) Delon Wright, Will Barton, Rui Hachimura, Anthony Gill et Daniel Gafford. Évidemment, on prend un coup sur le crâne et les Cavs réussissent même à passer devant avant la fin du premier quart-temps, même si on finira quand même à être à un petit point devant. À noter : Rui qui rentre très bien dans son match avec deux 3 points d'affilée puis son jeu du mid-range, il finit le quart-temps à 10 points. Fin du premier quart temps : 31-30 en notre faveur.
Le deuxième quart-temps est la succession de la fin du premier, on arrive plus tellement à jouer en attaque et les locaux déroulent menés d'un public toujours très chaud. Les Cavs pratiquent un jeu offensif très huilé et la très grande majorité de leurs shoots rentrent, on va se retrouver à -10 à un moment donné après un 3 points de Cedi Osman. Les starters re-rentrent et limitent la casse avant la fin de la première mi-temps. 57-51 pour les Cavs, fin du deuxième quart-temps.
En sortie de vestiaire, les Cavs continuent de dominer la partie et passent à + 15 vers la moitié du quart-temps portés par ce diable de Donovan qui excelle et fait vivre un cauchemar à Deni et à toute notre défense. Par miracle, on se ressaisit un minimum dans la deuxième partie du quart-temps et on finit sur un beau run même si Mitchell nous calme encore une fois en plantant un buzzer beater 3. Fin du troisième quart-temps 83-76 en faveur des Cavs.
On commence le quatrième quart-temps avec la full bench lineup décrite plus haut, on ne s’attend à rien, on pense se reprendre un run qui clôturera le match. À la surprise générale, on recolle à 2 petits points, alors pourquoi pas ? On recommence à y croire. Les Cavs reprendront une avance qui oscillera entre 4 et 9 points jusqu'à la fin du quart-temps. À 53 secondes de la fin, on perd de 7 points et on se dit que le match est plié. Porzingis tente alors un step back 3 qui rentre, s’ensuit une interception de Beal qui récupère la balle dans les mains de Donovan et provoque deux lancers francs qu’il concrétisera. Et nous voilà à -2 à 40 secondes de la fin, time out Cleveland. En sortie de temps-mort Spida essaye d’organiser un système quand tout d’un coup Will the trill Barton lui récupère la balle et va finir tout seul en contre attaque. Égalité 103 partout, on ne respire plus tant les émotions sont palpables. Il reste alors 25 secondes et les Cavs ont l'opportunité de clouer le match avec une dernière possession. Iso Donovan qui grâce à son dribble parvient à mettre Delon dans le vent mais rate le game winner alors qu’il était grand ouvert. On se dirige alors en prolongation, 5 minutes de bonheur supplémentaires.
Les deux équipes sont à bout et cela se voit sur le parquet sur le début de la prolongation : les choix sont poussifs. Cependant, on parvient à passer devant grâce à Porzingis qui rentre un 3 points. À partir de ce moment là, on n’existera plus dans le match : un vulgaire 1 sur 5 sur la ligne des lancers, on est trop soft, les Cavs récupèrent tous les rebonds défensifs comme offensifs et creusent une avance qu’on ne réussira plus à remonter.
Fin du match défaite 117-107.
Ce qu’on a aimé :
- L’excellente entame de match : de l’engagement, de la volonté.
- Bradley Beal, leader et franchise player incontesté de l’équipe. Clinique en attaque avec d'excellents pourcentages, montre l’exemple sur le terrain, se bat (même en défense), se donne pour chacun de ses coéquipiers, fait toujours les bons choix et motive ses troupes. C’est cette version qu’on veut voir de Bealou tous les soirs.
- La combativité de l’équipe, nos Wizards n’ont pas lâché le match malgré un déficit de 15 points à un moment donné du match. On a réussit à revenir dans le match alors que rien ne laissait présager cela. Ces Wizards ont une âme et une combativité qu’on respecte et qui fait plaisir à voir.
- La first unit a été bonne et efficace quand elle a été sur le terrain.
Ce qu’on a moins bien aimé :
- La full bench lineup, on ne peut pas jouer avec !!! Il n’y a pas de réels créateurs, tout est brouillon en défense comme en attaque. Il faut attendre un miracle individuel de l’un des joueurs. On doit impérativement avoir un (voire deux) de ces trois sur le terrain : Beal, Kuzma ou Porzingis.
Les rotations binaires, c’est un grand NON.
Par ailleurs, on espère un retour de Corey Kispert le plus vite possible, Anthony Gill est au mieux un 12ème homme dans une équipe NBA et non un remplaçant jouant près d’une dizaine de minutes… On n’en peut plus.
- Le manque d’agressivité près du cercle de l’adversaire. Trop peu de pénétrations. On provoque beaucoup trop peu de lancers francs. Sur l’entièreté du match on en a eu que 15 dont 5 en prolongation en en mettant que 9, ce qui fait 60% sur la ligne, inacceptable. En comparaison, les Cavs ont concrétisé 22 lancers francs sur 25 (88% d’efficacité).
- On concède beaucoup trop de rebonds offensifs. Pas d’écrans de retard, pas de protection de rebonds, il faut se ressaisir messieurs. Sur la totalité de la prolongation, on n'a pas été capable de prendre un seul rebond (ni défensif, ni offensif) !
- Le relâchement en prolongation, les joueurs ne réussissaient plus rien, c’est dommage après la belle remontée de fin de quatrième quart-temps.
Quelques statistiques notables :
Bradley Beal: 27 pts (11/16 - 68,8 % d’efficacité !), 5 assists., 4 rebs., 2 interceptions
Kristaps Porzingis: 18 pts (4/8 à 3 pts), 11 rebs., 3 assists
Rui Hachimura: 16 pts
Monte Morris: 13 pts (3/3 à 3 pts), 6 assists
Kyle Kuzma: 11 pts., 3 assists., 2 ctr
Donovan Mitchell: 37 pts., 5 rebs., 4 assits., 3 interceptions
Défaite dans un match en grande partie dominé par les Cleveland Cavaliers.
Les Washington Wizards affichent désormais un bilan de 2 victoires pour 1 défaite.
Prochainement, on joue à domicile deux matchs qui s’annoncent plus simple (du moins sur le papier), à savoir la reception des Pistons le mardi soir puis celle des Pacers le vendredi soir.
4-1 en vue ? On l’espère en tout cas et on en a les capacités !
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