Un jour, un joueur : Dillon Jones

L’espoir et le basket font leurs retours dans la capitale américaine alors que nos Washington Wizards abordent la saison 2025-2026 avec un effectif profondément renouvelé, alliant de jeunes promesses et des cadres expérimentés.

Dans la continuité de la saison dernière, nos petits sorciers vont essayer de franchir un cap et trouver une véritable identité et pour cela rien de mieux que d’analyser chaque jour jusqu’à la reprise officielle un joueur de notre effectif.

Montez à bord du tank feutré et doré (à l’image de notre maillot City Edition) de Brian Keefe, il y a de la place pour tout le monde ! Installez vous confortablement, sirotez votre cocktail préféré avec quelques cacahuètes et détendez vous, c’est important, car après le 22 octobre ça ne sera surement pas la croisière s’amuse !

Aujourd’hui, coup de projecteur sur Dillon Jones, c’est parti !

Sa saison dernière

Champion NBA, rien que ça ! Bon on se l’accorde, ce n’était pas la pierre angulaire de Mike Daigneault mais il a le mérite d’avoir prochainement sa bague au doigt. 54 matchs joués sur la saison dernière tout de même et trois fois titulaire (sur les trois derniers matchs de la saison certes). Pas de grosses perfs sur cette première saison NBA mais on notera tout de même un double-double sur le dernier match de saison régulière avec 13 points et 10 rebonds. Mais à part cela, l’année a été très discrète du surement au fait qu’il était dans l’ombre d’un certain MVP et assez loin dans la hiérarchie du Thunder.

A côté de cela, Dillon a tâté le cuir en G League sans trop briller et surtout en ayant un shoot derrière la ligne bien crade (27,5 % de moyenne en 18 matchs).

Qu’attendre pour cette nouvelle saison ?

Changement d’ambiance total pour cette deuxième saison dans la ligue d’Adam Silver. Il passe des sommets de la ligue aux bas-fonds et l’objectif affiché sera nettement moins ambitieux. Sur le plan personnel, cela peut être bénéfique et lui permettre de se montrer plus et déployer son jeu sur plus de temps par match. Mais ça risque de coincer encore une fois niveau place, surtout s’il ne progresse pas sur son shoot et sa capacité à se créer des occasions dignes de ce nom.

Sa place dans le roster

Un joueur de rotation au maximum mais pas plus que cela à notre humble avis. Quand on regarde dans le rétro et qu’on voit sa présence dans les matchs, on se demande presque même si Dillon a l’étoffe d’un joueur NBA. Il sera surement utilisé lors des garbages time et ça sera à lui de prouver qu’il peut être plus que cela mais clairement on en doute fort.

Champion NBA peut-être mais pas un énorme potentiel à première vue c’est une certitude. Il va falloir redoubler d’efforts s’il veut se faire une place car même chez nous, une équipe faible sur le papier, rien n’est joué. En plus de cela, il a opté pour le numéro 33 de quoi porter l’héritage d’un certain Kyle Kuzma, pas sûr encore une fois que ce soit la meilleure décision possible.

Rendez-vous demain pour analyser une moustache, une gâchette qui grince un peu, notre sixième homme de la saison passée, Monsieur Corey Kispert !

Jules Gesnouin