Un jour, un joueur : Malaki Branham

L’espoir et le basket font leurs retours dans la capitale américaine alors que nos Washington Wizards abordent la saison 2025-2026 avec un effectif profondément renouvelé, alliant de jeunes promesses et des cadres expérimentés.

Dans la continuité de la saison dernière, nos petits sorciers vont essayer de franchir un cap et trouver une véritable identité et pour cela rien de mieux que d’analyser chaque jour jusqu’à la reprise officielle un joueur de notre effectif.

Montez à bord du tank feutré et doré (à l’image de notre maillot City Edition) de Brian Keefe, il y a de la place pour tout le monde ! Installez vous confortablement, sirotez votre cocktail préféré avec quelques cacahuètes et détendez vous, c’est important, car après le 22 octobre ça ne sera surement pas la croisière s’amuse !

Aujourd’hui, coup de projecteur sur Malaki Branham, c’est parti !

Sa saison dernière

Troisième saison du côté des texans de San Antonio pour lui la saison dernière et clairement pas la plus reluisante de sa jeune carrière. Un temps de jeu considérablement en chute vis-à-vis de ses deux premières saisons mais qui s’explique par une concurrence devenue trop importante pour lui et qui l’a donc relégué à cirer le banc de longues minutes chaque soir.

Sa présence sur le parquet a majoritairement eu lieu sur les dix premiers matchs de la saison ainsi que sur les sept derniers matchs. Le reste, un flou, un trou noir (appelez ça comme vous voulez mais en gros il ne jouait pas). En revanche, lorsque Malaki était sur le terrain et avait des minutes (sur quinze matchs donc) il était intéressant à voir jouer. Cinq matchs à 15 points ou plus et surtout des pourcentages assez honorables (45,8 % au tir et 40,5 % à trois points sur la saison) qui font de lui un bon shooter sans être un gros croqueur.

Qu’attendre pour cette nouvelle saison ?

Soyons franc, pas grand-chose. Déjà du fait de son poste de guard où la concurrence va être très intense il semble peu probable qu’il puisse totalement s’exprimer comme il avait pu le faire lors de ces deux premières saisons. Il doit tout de même conserver son adresse au tir pour espérer récupérer des bouts de ficelle et devenir un maillon dans l’esprit de Brian Keefe. Son jeune âge (22 ans), en revanche, lui confère une position plus avantageuse et, si le Front Office et le coach descellent en lui un petit truc magique, pourrait lui permettre de grimper dans la hiérarchie.

Sa place dans le roster

Garbage time bonjour, le sorcier Malaki est invité à se présenter à la porte d’embarquement ! Sa place devrait se situer ici, mais cela peut clairement être une opportunité. Pourquoi ? Car le garbage time des Wizards commence généralement au milieu ou à la fin du troisième quart ce qui pourrait lui offrir des minutes conséquentes et donc prouver qu’il peut être un peu plus que cela.

Première saison hors du Texas pour Malaki et dans une équipe où des opportunités sont à aller chercher. S’il s’investit à 100 % et rentre dans le projet il pourrait obtenir quelque chose de cette quatrième saison en NBA. Mais rien n’est gagné et c’est à lui de démontrer qu’il peut avoir ce grain de talent qui pourrait servir à tout l’effectif. Au boulot Malaki !

Rendez-vous demain pour analyser un futur leader des Wizards, nous évoquons notre numéro 8, euh numéro 7 pardon : Bub Carrington !

Jules Gesnouin